Le lait de vache...
...un aliment non spécifique à l'Homme
La glorieuse réputation du lait de vache comme boisson
fortifiante et reminéralisante par son calcium est-elle justifiée ? De
nombreuses recherches ont d'abord conduit médecins, hygiénistes et chercheurs à
soupçonner sa nocivité pour, aujourd'hui, l'affirmer et considérer le lait de
vache comme un aliment non spécifique à l'homme. Cette idée heurte nos
croyances. Pourtant, Anne Laroche-Walter, naturopathe, ne manque pas
d'arguments.
Comment et pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la
santé de l'être humain ?
Et jusqu'où cette nocivité peut-elle conduire ?
Existe-t-il des solutions de substitution ?
Comme les alcools, le tabac, le sucre blanc, les graisses
cuites, le lait de vache est un produit nocif. Nous consommons et abusons de
tous ces produits, ne voyant pas au-delà de la satisfaction immédiate de nos
besoins. Ne pouvant nous dégager de nos habitudes alimentaires, il nous est difficile
de repenser notre assiette. Nous avons perdu cet instinct profond, garant de
notre équilibre et de notre intérêt vital.
Ainsi, nous nous sommes habitués progressivement à une
alimentation carencée et non spécifique.
Après avoir accumulé de nombreuses informations
scientifiques relevant du domaine de la santé et de la nutrition, et au travers
de ma pratique d'hygiéniste nutritionniste, j'ai constaté les changements très
bénéfiques survenus chez mes consultants, suite à l’abandon total de la consommation
des produits laitiers. Ces résultats sont, pour moi, des preuves irréfutables.
Cet article, bien évidemment, ne concerne pas les rares
tribus d’Afrique ou d'Amérique (Hunzas, Equatoriens, Caucasiens) qui subsistent
encore dans le monde et vivent d'une manière naturelle. Contrairement à nous,
ils ne consomment que très peu de laitages, se nourrissent légèrement avec des
aliments sains, sans adjonction de produits chimiques ni additifs. Ils
respirent un air pur, boivent une eau non polluée, et enfin ont une activité
physique quotidienne, loin du stress et de l'activisme. Ils entretiennent donc
une vitalité et une endurance les rendant souvent centenaires.
Cet article s'adresse plutôt à nous, victimes d'une
surabondance et surconsommation alimentaire, propre à notre société sédentaire.
Le lait maternel
Avant de parler du lait de vache, il est souhaitable de
parler d'abord du lait maternel. L'allaitement maternel est la continuation de
la fonction du placenta. Le placenta a un rôle nutritif et surtout un rôle de
mise en place d'information qui participe à l'embryogenèse.Après la naissance,
le lait maternel perpétue cette information en donnant au bébé des messages
pour sa croissance. Il a donc un rôle d'embryogenèse postnatal, et cette
structuration, cette mise en place, demande trois ans d'allaitement pour
l’idéal, six mois au minimum. Le sevrage se fera doucement à partir du sixième
mois, en introduisant progressivement légumes, fruits, céréales, un peu
d’oléagineux et de protéines.Le lait maternel est un régulateur hormonal pour
le bébé car il lui est adapté, et il joue aussi un rôle immunitaire et
anti-parasitaire. Par exemple, grâce à une enzyme spécifique à l'espèce humaine
dont il est porteur, il est capable de détruire des parasites intestinaux tels
que Cardia lamblia ainsi que l'amibe Entacmoba histolytica.Son coslostrum des
premiers jours est purgatif, favorise l’élimination du méconium et diminue
ainsi grandement les risques de jaunisse, il protégera donc le bébé contre les
infections.Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique
du bébé. Il a de multiples fonctions :
·
stimulation de l'immunité,
·
apport énergétique et nutritif,
·
équilibrage du système nerveux par ses
acides gras insaturés,
·
véhicule de l'information de croissance
adaptée par le message contenu dans ses protéines.
J’ajouterai enfin une fonction qui n'est pas la moindre :
celle du lien d'amour et de la plénitude de la vie.
Pourquoi dire non au lait de vache ?
Pourquoi
le lait de vache est-il nocif pour la santé de l’être humain ? En voici les
principales réponses.
1 - Code génétique inadapté
Les
hormones contenues dans le lait de vache sont des véhicules d’informations et
vont transmettre à l’hypophyse du veau des informations adaptées à cette espèce
animale particulière.
Imaginez une information de croissance spécifique au veau, par exemple peser
Que va-t-il se passer ?
Tout simplement, cette information non spécifique, qui ne correspond en rien à
la croissance normale de l’être humain, va perturber le mécanisme sensible du
système hormonal réglé par l’hypophyse et, de ce fait, déclencher toute une
série de conséquences fâcheuses pour le bon fonctionnement physiologique de
l’individu.
Quand bien même, malgré cela, l’organisme humain serait capable de s’adapter à
cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonctions s’étalant
sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.
C’est pourquoi le danger ne porte ni sur la quantité de produits laitiers
absorbés (bien que cela puisse provoquer des encrassements du métabolisme, et
nous en reparlerons plus loin), ni même sur la quantité biologique : le lait de
vache issu de l’agrobiologique contient absolument les mêmes informations
néfastes et non adaptées à l’espèce humaine. Une seule goutte de lait, même
cachée dans un gâteau, suffisait à dérégler le processus du métabolisme.
En conséquence, on constate, dans la plupart des cas, des réactions négatives
du bébé lors du sevrage passant du lait maternel au lait de vache, ou aux laits
dits maternisés qui restent malgré tout spécifiques à l’espèce animale car
composée avec du lait de vache.
Cette information ne se trouve pas dans la viande de bœuf car n’ayant pas les
mêmes caractères d’information. Il est, à mon avis, plus dangereux pour la
santé de l’homme de consommer des laitages que la viande de bonne qualité
biologique. Contrairement aux idées répandues parmi les adeptes végétariens.
2 -
Du calcium inaccessible
Nous
trouvons dans le lait de vache, tout comme dans le lait maternel, du calcium.
Celui-ci est dosé suivant les besoins du veau ou du bébé. Non seulement les
besoins ne sont pas les mêmes, mais aussi grande que soit la proportion de
calcium dans le lait de vache, celui-ci ne pourra en aucun cas être disponible
à l’organisme humain. En effet, les protéines spécifiques contenues dans le
lait animal et ayant pour fonction de transmettre l’information nécessaire à
l'élaboration de l’osséine (filet sur cartilage pour retenir les minéraux) ne
seront pas adaptées à notre espèce, mais au veau, donc totalement inopérantes pour
l’être humain.
C’est pourquoi le bébé, l’enfant, ou
l’adulte, auront très peu d’osséine et par
ce fait, retiendront mal les minéraux, entraînant une
déminéralisation
progressive.
En regroupant les constatations de plusieurs chercheurs, médecins et hygiénistes,
il semblerait que l’organisme, d’une part se défait de ces sels minéraux
circulant dans le système sanguin, par défaut d’osséine, et d’autre part
accumule ces mêmes sels contenus en trop grande quantité dans le lait de vache,
dans des endroits tissulaires et organiques du corps. Ceci entraînant
indurations, kystes, calculs et becs de perroquet.
3 - Des graisses saturées
Dans le lait maternel, les graisses sont constituées
essentiellement d’acides gras poly-insaturés. Le lait de vache, lui, contient essentiellement
des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques que le foie de l’être
humain a du mal à digérer et à saponifier. Le système biliaire se fatigue par
une suractivité pour tenter de dissoudre un produit incompatible avec le
système digestif. Il est important de savoir que le lait de vache a la
propriété de fixer les toxines déjà présentes dans le corps et principalement
celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation. C’est pourquoi lors d’une
maladie aiguë ou chronique (grippe, angine infection) il est indispensable de
supprimer tous les produits laitiers afin d’en venir à la guérison. De plus,
les graisses qui ne sont pas éliminés seront absorbées au niveau de l’intestin
grêle, passant ainsi dans le sang, ce qui est particulièrement nocif. Les
graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du
système nerveux. Le cerveau de l’être humain ayant une croissance plus rapide
que celui des autres mammifères, il est donc important de lui fournir des
graisses de bonne qualité, c’est-à-dire insaturées, de provenance maternelle ou
bien végétale.Et pour une croissance harmonieuse du bébé, nous trouvons la
lactoferrine dans les protéines du lactosérum maternel.
4. Pauvreté en lactose
Le lait maternel, biologiquement adapté à l’homme, en
contient plus de 50 % que le lait de vache.
Ses propriétés sont non seulement énergétiques et déterminantes dans le
processus de l’assimilation des minéraux et de la constitution de la flore
intestinale, mais aussi elles participent grandement dans la protection contre
les germes pathogènes.
Aucun lait d’origine animale ne protège l'homme contre les germes pathogènes et
autres parasites. Bien au contraire, ils en favorisent tous la prolifération
par modification du milieu digestif et intestinal qu’entraîne inévitablement
leur absorption.
La fièvre de Malte et la brucellose en sont les conséquences dont les risques
ont été minimisés avec la surveillance sanitaire et la vaccination. Mais la
vaccination n'empêche pas le passage d'autres toxines présentes dans le lait de
vache comme nous allons le voir plus loin.
Les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des
protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent
un rôle de grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus
que le nourrisson n'a pas établi sa barrière immunitaire intestinale.
D'où, une fois de plus, l'importance de nourrir l'enfant au lait maternel et
d'abandonner le lait de vache favorisant les parasites en tous genres.
5. Des molécules géantes
Les éléments constitutifs du lait de vache et du lait
maternel sont différents, notamment par la grosseur des molécules et des
protéines ainsi que par leur formule biochimique.
Le milieu digestif est également différent selon l'espèce : l'estomac du veau
sécrétant de la caillette et celui du bébé de la présure (réinine) pour
dégrader et coaguler leurs laits respectifs. Ainsi, on constate que la
caillette du veau est cent fois plus puissante et active que la présure du nourrisson,
et cela en rapport avec les molécules constituantes du lait de vache qui sont
nettement plus grosses que celles du lait maternel.
C'est donc un effort considérable que nous demandons à notre foie pour dégrader
une trop grosse molécule d'origine animale.
Diluer le lait de vache avec de l'eau pour le rendre soi-disant plus digeste ne
changera rien à l'affaire car la formule biochimique restera la même.
Le bébé fabrique de la réinine jusqu'à l'âge de trois ans. Au-delà de cet âge,
si nous le forçons à boire du lait de vache après son sevrage, son organisme se
verra forcé de fabriquer de la présure (lactase) pour digérer un aliment qui ne
lui est donc pas nécessaire, au détriment des autres fonctions organiques.
J’ajouterai que la présence de la lactase dans l'intestin est responsable de
gaz et de ballonnements (une flore intestinale de bonne qualité est de nos
jours très rare, il est donc très important de ne pas la modifier ou de la
remettre en bon état).
Les Africains possèdent très peu d'enzymes (réinine) pour digérer le lait de
vache. Ils sont donc plus exposés que les Occidentaux à des dérèglements
digestifs aux conséquences fâcheuses. Le lait de vache et ses sous-Produits (
fromage, yaourt; beurre) sont contre-indiqués dans les pays tropicaux.
6. Les facteurs toxiques
Dans
les cahiers de la nutrition «Médecine officielle», il est noté que nos
chercheurs ont découvert dans le lait de vache une molécule hautement toxique
pour l’homme. Des recherches ont été effectuées afin de retirer cette molécule
du lait, au lieu d’en retirer tout simplement la vente.
Avec tous ses divers procédés de pasteurisation, d'homogénéisation et de
stérilisation UHT, le fait de vache perd ce qui, à la rigueur, pourrait nous
aider à nous débarrasser assez vite de cette molécule toxique, c'est-à-dire ses
enzymes.
Les enzymes sont des facteurs d'assimilation intervenant par catalyse. Sous la
chaleur des divers procédés de longue conservation et de protection, le lait de
vache se défait de ses enzymes qui sont tous très sensibles et dont la survie
est nulle à haute température.
Choisir entre un lait cru et sa facilité d'assimilation et un lait cuit de
longue conservation et sa facilité d'emploi, je dirai que cuit ou cru, il vaut
mieux s'abstenir.
D’autant plus que dans la fabrication de certains fromages, et plus
spécialement les fromages de hollande, l’ajout de tous les additifs
conservateurs (polyphosphate, nitrate), sont très dangereux pour la santé de
l’homme. Les phosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d’où
le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie, consommant du
fromage ou des produits laitiers. Il faut donc se méfier de la fausse
information concernant l’apport de calcium par les laitages.
Et pour terminer, les vaches subissent divers traitements (hormones, vaccins,
antibiotiques). Elles sont elles-mêmes alimentées par des produits forcés et
traités qui transmettent une forte teneur en toxines dans le lait, ajoutant à
tous les facteurs déjà énumérés un danger de plus pour la santé de l’homme
(sans parler des farines de cadavres de mouton dont on les a longtemps gavées
et dont on commence à mesurer aujourd’hui les graves conséquences sous le terme
de «maladie de la vache folle»).
Les produits laitiers d'Europe inondent le Marché et s'expatrient vers les
autres pays, notamment les pays tropicaux dont le climat ne permet pas aux
consommateurs leur assimilation : de nombreux problèmes de santé en découlent
sans en soupçonner leur origine.
Pourquoi, au moment où les médias dénoncent la viande contaminée par la maladie
de la vache folle, ne se préoccupe-t-on pas de la qualité du lait de vache ? Et
pourtant, il semble logique de se poser, au moins la question.
Evolution
pathologique
Le
bébé supporte très mal le sevrage lorsqu’on lui substitue au lait maternel du
lait de vache dit maternisé. Le rejet et les perturbations sont immédiats. Ses
premières manifestations seront des selles qui s’éclaircissent (c’est une
atteinte biliaire), des nausées et des vomissements pouvant aller jusqu'à
l'étouffement, conséquence d'une intolérance au lait de vache, troublant la
fonction stomacale ou biliaire. Des rougeurs, des boutons, des croûtes pourront
surgir ainsi que des diarrhées.
Les réactions du bébé seront d'autant plus fortes que celui-ci aura de la
vitalité. La plupart des mamans, mal informées, persévèrent dans cette
pratique. Le bébé, par nécessité, finit par s’adapter tant bien que mal à ce
régime alimentaire non spécifique.
Petit à petit, les manifestations d'un dysfonctionnement cesseront.
Le premier signal d'alarme se tait. On n'aura ni entendu ni supprimé la cause.
La mère s'imaginera que tout est rentré dans l'ordre mais il n'en est rien.
C'est grave, car le potentiel vital du bébé en sera affaibli, l'amenant vers un
terrain fragilisé de moindre résistance.
L’encrassement
tissulaire commence dès le plus jeune âge par des problèmes inflammatoires
touchant la sphère ORL (sinusite, amygdalite, conjonctivite, mastoïdite,
méningite). Si les inflammations catarrhales ne sont pas supprimées (allergie
au lait de vache par exemple), celles-ci atteindront l'enfant dans les parties
plus basses (cage thoracique) avec des pleurites, laryngites, trachéites,
bronchites.
A la
puberté, l'adolescent, soumis à de nouveaux processus hormonaux élimine tant
bien que mal ses toxines par le biais de la peau. C'est ce que l'on appelle
l'acné juvénile, qui passera progressivement comme les diarrhées du bébé ont
progressivement disparu.
La
cause demeurant, la situation reste inchangée. Les signes de carences se
manifestent par des déminéralisations (dentaire et osseuse), des troubles du
poids, d’attention, de vision, s’ajoutant aux fatigues et nervosité.
A
l'âgé adulte, l'inflammation se propagera vers la sphère digestive avec des
gastrites, colites, cystites, sigmoïdites. L'invasion inflammatoire se fait du
haut vers le bas avec une progression plus ou moins rapide suivant l'état du
terrain de chacun (potentiel vital fort, faible ou absent) et cette pathologie
sera d'autant plus tenace et envahissante que les moyens pour arrêter sa
progression ne feront qu'affaiblir le potentiel vital par absorption de toxines
supplémentaires (médicaments) et fermeture des émonctoires (antibiotiques).
Encore une fois, on essaie de soigner les effets et non d'arrêter la cause qui
reste ici une intolérance à un aliment non spécifique.
Cette
progression continuera tant qu'un redressement alimentaire correct ne viendra
pas la stopper.
Toutes
ces maladies chaudes inflammatoires, dites en "ites", se
transformeront petit à petit en maladies froides, dites en "oses"
(artérioscléroses, tuberculoses, canceroses).
Les
maladies silencieuses sont les plus dangereuses et les plus vicieuses. Elles
progressent sans crier garde car le potentiel vital de la personne s’est
considérablement affaibli par la prise de médicaments en plus de la
continuation de la cause provoquant la toxémie. La phase aiguë du début de la
vie et sa force d'élimination (diarrhée, vomissement fièvre, acné, toux) vont
peu à peu se transformer en phase silencieuse chronique où la maladie s'installe
et s'incruste en formant kystes, polypes et indurations.
Les
processus des défenses immunitaires seront grandement affaiblis et la
pathologie accédera à un stade irréversible. Cette finalité est d'autant plus
triste qu'elle aurait vu être facilement évitée.
L’intoxication
à l’acide lactique
A
l'âge adulte, nous avons perdu la quasi-totalité des lactases, enzymes
indispensables à la digestion du lait. Cette enzyme est présente chez le bébé
qui tête sa mère.
Si
malgré cela, l’adulte consomme des produits laitiers, il va non seulement ne
pas digérer cet aliment, mais créer un état de suractivation d’acide lactique
qui en trop grand quantité dans l’organisme, deviendra toxique. En effet, une
élévation de l’acide lactique au niveau cellulaire engendre une prolifération
de cellules qui n’atteindront pas leur maturité, (la quantité détruit la
qualité) et seront incapables de capter l’oxygène et d’éliminer les déchets.
Ces perturbations de kystes et de tumeurs.
D’autres
en parlent
Le
Docteur Dufhilo (dans Vie et action) rend le lait de vache responsable
d’encrassement et affirme qu’un retour à la bonne santé doit passer par un
décrassage intelligent. Il a traité des malades présentant des tumeurs aux
seins avec la suppression totale de tous les produits laitiers. Il propose aux
malades d’en faire eux-mêmes l’essai et de se passer de lait durant un ou deux
mois et de voir. Il propose également aux bien-portants de la faire en tant
qu’expérience pour constater s’ils en retirent un regain de vigueur, entrain et
endurance.
Le
docteur Arturo Capdeville, constate des paralysés infantiles (polio) dues à la
consommation de produits laitiers.
Les
troubles de santé par l’apport quotidien de lait de vache sont nombreux : les
maladies cardio-vasculaires, les inflammations, les allergies, les syndromes de
mort subite chez le jeune enfant, les troubles nerveux mineurs et la
schizophrénie.
L’intolérance
à la béta-lacta-blobuline, une protéine du lait de vache, est très fréquente
chez les nourrissons et ceux-ci ont le réflexe intelligent de la refuser. Ils
pleurent, crachent, vomissent, ont des diarrhées, amis l’insistance bornée des
adultes conduit son organisme dans un état de tolérance des antigènes du lait
de vache.
Bruno
Comby constate des améliorations des états de sida avec la suppression des
laitages. Il déplore que l’homme soit le seul mammifère qui continue à boire du
lait à l’âge adulte (à son désavantage) bien que notre sécrétion d’enzymes
digestifs du lait (lactase) se tarisse à partir de l’âge de trois ans.
Pour
le pédiatre Paul Gyorgy, le lait de vache est le meilleur pour le veau et le
lait maternel est le meilleur pour le bébé.
Les
Docteurs Dominique Gros, Richard Lennart et Paul Vesin encouragent
l'allaitement maternel et déconseillent vigoureusement le lait de vache.
Roland
Fietta, naturopathe, prêtend que le lait de vache proyoque des obésités, des
rhumatismes, infections, allergies, troubles nerveux, spasmophilie. En cas
d’otite à répétition, il est nécessaire, dit-il, de réduire ou de supprimer le
lait et les laitages. Il ajoute qu'en Scandinavie, on trouve des problèmes
graves de dystrophie osseuse, des acromégalies d'origine hypophysaire osseuse,
des néphroses du buveur de lait (le rein qui se transforme en cailloux).
Le
Docteur Comet rend le lait responsable de troubles hormonaux par la présence
quasi permanente de protéines lactées dans la région hypophysaire provoquant
des freins hormonaux responsables de troubles des règles, de stérilité, de
prise de poids, de mastoses et de kystes bénins de la glande mammaire. Par son
acide butyrique corrosif pour l'être humain, mais physiologique pour le veau,
il constate la présence de toxines agissant sur le foie qui sont responsables
de nombreuses crises de foie, de colites, d'infections, de maux de tête, de
rhumatismes.
Il
conseille à la femme ménopausée de ne pas consommer de laitages à cause du
risque d'ostéoporose car on obtient les effets contraires d'une
reminéralisation avec les produits laitiers. Le lait de vache est trois fois
trop riche en calcium et pas assez en vitamine D qui fixe le calcium (le Nouvel
Objectif n' 4,
Dans
le «Droit à
Dans
la «Médecine végétale illustrée», du Docteur A Narodetzki, nous trouvons dans
la rubrique lait de vache cette information : «le lait contient des germes
infectieux parce que les vaches sont souvent atteintes d'une maladie
infectieuse et de phtisie (sommelière). Son usage peut transmettre la
tuberculose dans les poumons, le cerveau (méningite), les os et autres organes,
la scarlatine et provoquer la diarrhée verte chez les nourrissons. Le lait est
défendu dans l'enterocolite muco-membraneuse, dans les entérites parce qu'il
favorise les bacilles protéolytiques qui existent dans les entérites et
provoque des gaz, des ballonnements, et des douleurs».
Michio
Kushi, spécialiste en rnacrobiotique, auteur de plusieurs livres, dit dans le
Livre de
Le
Professeur Reinert (centre hospitalier intercommunal de Créteil) donne une information
intéressante : «les anticorps IGA dans le lait maternel ont certes un rôle
important mais les cellules vivantes comme les lymphocytes 11 et les
macrophages sécréteurs d'interféron transmettent sans doute une information
immunitaire durable se prolongeant pendant plusieurs mois». C'est Pourquoi il
est si important d’allaiter le bébé au sein durant au moins les six premiers
mois, au mieux durant trois ans.
Jane
Cottinghan, dans son livre «Le biberon bébé», remarque que chez l'homme la
consommation de lait d'animaux date de 10 000 ans et que son industrie s'est
vraiment développée depuis 50 à 70 ans chez seulement quelques espèces
humaines. C'est donc un phénomène relativement récent. L’ingestion de lait de
vache chez le bébé provoquerait des infections intestinales incluant des
diarrhées de type escherichia-coli et autres organismes, entérovirus, tandis
que le lait maternel est un anti-infectieux, grâce à la présence d'une
sécrétion d'immunoglobuline à lysozyme et de facteur bifidus.
Dans
le dépliant de
Par
quoi remplacer le Lait ?
Le
lait de soja, les crèmes de dessert au soja, le tofu (obtenu en caillant le
lait de soja), les yaourts au lait de soja, le lait d’amandes (obtenue en
mixant des amandes avec de l’eau), le lait de céréales, le lait de riz, lait de
sésame, lait d’orge...
Pour pouvoir survivre, l’industrie laitière perpétue deux mythes. Le premier
est qu’on ne prend à la vache que le surplus de lait, lorsque le veau est
rassasié. Le deuxième est que le lait de vache est nécessaire pour la santé des
humains
- Lait riche… pauvre vache
Pour fournir, au marché non végétalien, le lait, le fromage, la crème et le
beurre, on enlève le veau à sa mère à peine quelques jours après sa naissance,
et parfois immédiatement. Souvent la vache pleure et cherche son veau pendant
des jours (idem pour le veau). Mais après qu’on lui ait pris son petit, elle va
devoir donner encore.
Si la vache fournit continuellement du lait, c’est parce qu’elle est soumise à
une grossesse chaque année. La première a lieu à (plus ou moins) 2 ans, et
chaque grossesse dure 9 mois. Après avoir donné naissance, elle sera traite
durant 10 mois, mais dès le troisième mois, elle sera de nouveau fécondée, le
plus souvent par insémination artificielle (65 à 75% des conceptions). C’est
seulement 6 à 8 semaines après qu’elle n’ait plus de lait qu’elle devra de
nouveau donner naissance. Donc, durant 6-7 mois chaque année, la vache est
traite alors qu’elle est enceinte.
Véritable machine à lait, elle sera forcée à fournir jusqu’à
La vache laitière sera poussée jusqu’à sa limite. Quand, après 3 années de
souffrance et d’exploitation (en moyenne, alors que son espérance de vie est de
20 ans), son rendement baissera, elle sera immédiatement envoyée à l’abattoir,
et finira entre deux tranches de pain ou en boite. Près de 80% de la viande de
« bœuf » est en fait issue de sous-produit de l’industrie laitière (vaches
laitières ou veaux tués).
- Et que devient le veau ?
Certains veaux seront séparés de leur mère dès le premier jour de leur vie (en
liberté, le veau téterait pendant près d’un an, mais l’industrie laitière se
fiche de cela), d’autres resteront quelques jours. Mais tous devront subir l’un
des quelques sorts possibles :
- Les veaux les plus faibles seront abattus presque immédiatement : pour
fournir de la viande pour animaux, farine animale, et autres aliments ; ou pour
extraire la présure, qui provient de l’estomac, utilisée pour fabriquer presque
tous les fromages.
- Certaines femelles seront nourries de substituts de lait et subiront un
développement forcé pour devenir à leur tour vaches laitières, et entreront à
l’âge de 18-24 mois dans le cycle des grossesses continuelles.
- Certains seront destinés à produire de la viande de
bœuf, envoyés dans des
parcs à engraisser puis abattus après 11 mois, souvent
sans avoir connu les
pâturages. Beaucoup sont envoyés dès
l’âge d’une ou deux semaines dans des
unités d’engraissement intensif où ils seront
gavés principalement de céréales
jusqu’à l’obésité et maintenus
à l’étroit pour éviter la moindre perte de
poids.
- Quelques-uns seront sélectionnés pour devenir des taureaux reproducteurs, et
passeront leur vie confinés dans l’isolement, fécondant des vaches ou, plus
probablement, des éprouvettes pour l’insémination artificielle. Les taureaux âgés
sont souvent castrés avant d’être enfermés et engraissés pour la boucherie.
- Les autres seront destinés à la viande de veau, passant leur misérable vie
dans d’étroits boxes (
Les nouvelles techniques "en Hollande et aussi en France pour accroitre la production en moyenne 5 fois plus que la norme" une émission passée surArte, ils placent une sonde dans l'estomac de la vache pour mesurer le taux d'acidité, une horreur et souffrance supplémentaire.
Sources http://membres.lycos.fr/jbarriere/dossiers/lelaitde.htm
zen-blogs.com